Blue Ocean vs Red OceanS : l’IA change les règles du jeu
- Laurant Weill
- 10 oct.
- 1 min de lecture

Pendant 20 ans, on a opposé le Red Ocean* (marchés saturés, guerre des prix) au Blue Ocean (territoires vierges).
Je pense que pour le digital la carte a changé : il existe dorénavant deux Red Oceans :
1) Le Red Ocean des concurrents plateformes (OpenAI, Gemini, Microsoft, X.AI…)
C'est le risque permanent : chaque nouvelle fonctionnalité avale des dizaines de startups. La différenciation par la “feature” fond comme glace au soleil. Le cimetière à startup (RAG, traduction, transcript,...) se rempli chaque jour (cf wrapper**).
2) Le Red Ocean du Vibecoding pour tous
La barrière à l’entrée s’effondre. Une petite équipe, parfois une seule personne, peut délivrer un service robuste en quelques jours.
Conséquence : viser un Blue Ocean “vide” grâce à une feature particulièrement brillante ne suffira plus. Il faut tracer un passage défendable entre deux marées rouges. Résoudre un problème critique (douleur mesurable, fréquence élevée) ; si possible rapidement et pas cher.
Le test en 4 questions :
Si OpenAI annonce demain votre “killer feature”, que vous reste-t-il d’unique ?
Quelles données, force de marque, quels workflows et quelles intégrations vous lient à vos clients ?
Avez-vous des données, des compétences propriétaires inaccessibles aux LLM ?
Est-il possible de Vibe coder votre produit ?


